La librairie Scylla sera fermée en juillet et août.

Le site reste en activité pour la VPC (et la mise à disposition à la rentrée).

On se retrouve rue Riesener en septembre.

 

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Et pour ce centième épisode de "L'occasion de la semaine" : Stardust de Nina Allan (qui n'a rien à voir avec celui de Gaiman).

Après son premier recueil, Complications, elle confirme tout le bien qu'on pense d'elle avec cette deuxième publication en France. Présenté comme un roman alors que c'est un fix-up : le lien étant artificiellement tissé entre les textes par le personnage de Ruby Castle. Celle-ci donne l'impression d'avoir été ajoutée a posteriori pour créer ce fameux lien et donner l'illusion d'un roman (malheureusement, à l'inverse du nain dans Complications qui a une véritable fonction au sein des récits). Les histoires de Stardust se dérouleraient de la même manière sans les apparitions de Ruby Castle. Mais qu'importe, ça ne change rien à l'excellent niveau de ces textes. 

Elle confirmera à nouveau avec la novella Spin (rien à voir non plus) que c'est une brillante nouvelliste puis avec le fix-up La Course (qui se rapproche un peu plus du roman sans en être encore tout à fait un) et qui joue clairement avec des thématiques SF comme le cyberpunk, le contact extraterrestre ou les univers parallèles tout en créant ce qui s'apparente à un Archipel du rêve tout personnel avec ses obsessions, ses motifs et ses échos.

Rendez-vous à la rentrée pour son premier véritable roman : La Fracture. Au programme : disparition inexpliquée et univers parallèles dans un très beau texte qui n'est pas sans évoquer The Leftovers.

Toujours chez Tristram qu'on ne remerciera jamais assez pour leur travail sur cette œuvre si singulière. 

Bref, lisez Nina Allan.